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Article from ArtCult - Le journal du marche de l'art


PAL BREZNAY, LIGHT IS HIS MAIN MOTTO The son of a well-known Hungarian painter, Pal Breznay lives in Paris where he has been devoting his time to painting.

Pal is truly an artist up to the tips of his fingers and strives constantly to pursue his pictorial researches centring on themes he loves, notably women, interiors, nature, still lifes and horses.

It was while he completed his studies in Ravenna, Italy, that Breznay discovered light and its effects. Light has always been omnipresent in his works.

After settling in Paris in 1986, Pal embarked on playing with the mysteries of light creating intimate compositions where horizontal and vertical lines, softened by solar rays inducing the vibrations of ochre and rose-orange colours heightened by refined grey tones, are expressed in a harmonious way.

Pal has since then been scrutinizing luminous phenomena, notably their intrusion in rooms through an opened window or a reflecting glass. Such game between the external and internal worlds creates a new reality while light caressing sensual nude female bodies standing up or lying suggests an atmosphere of love and epitomises his admiration for women.

There are not only slim people Nude In my brother's home


Pal Breznay has reinvented a universe of his own and also revealed his interest for nature and for daily life with renewed themes such as the swimming pool where he learned to swim as well as horsemanship, which are reminiscences linked to his childhood.

During the summer Pal Breznay usually paints in open-air in the magnificent countryside surrounding Budapest and recreates nature on the canvas with a freedom of gesture seizing its aspects as well as life in the swimming pools, evoking transparent and clear water with turquoise tones in which swimmers are simply represented like shining multicoloured dots.

Symphony of light Atelier Green passage-way


His works are much imbued with true and strong sensitiveness that he wants to share with the viewer while demonstrating his love for life and his emotions.

Born in Budapest in 1962, Pal Breznay studied at the Art Lyceum of Budapest between 1976 and 1980 and then at the Academy of Fine Arts in Ravenna, Italy. He was awarded the First "Luca Zacagnini" prize for Young Painters in 1985. Breznay has been exhibiting his paintings many times in French and Hungarian galleries since 1985 and his works are now rated between $ 1400 and 3,250 (1996).




CULTURE – Pál Breznay, un peintre hongrois à Istanbul



Depuis un mois, Pál Breznay, peintre hongrois francophone vivant entre Paris et Budapest mais qui n’était jamais venu en Turquie, transpose sur toile ses premières impressions d'Istanbul

Pal Breznay ne peint que sur site pour le plus grand plaisir des passants (photo BDB) !

Diplômé des Beaux-arts de Ravenne et de Paris, Pál Breznay expose depuis 1978 dans son pays d’origine mais aussi aux Etat-Unis, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en France dans des expositions collectives ou personnelles. Pour la première fois, il expose à Istanbul le mardi 8 juin prochain.

Que retenez-vous de ce premier contact avec la Turquie et Istanbul ?

Ce qui est intéressant, c’est que tout le monde fait quelque chose, tout le monde travaille ! On n’a pas l’impression que les gens sont là à ne rien faire. J’ai remarqué aussi une sorte de parallélisme entre les petits et gros bateaux du Bosphore, les petits et gros poissons sur les marchés et les marchands ambulants qui vendent des choses toutes simples comme des briquets et ceux qui ont des chariots.

Les visages des marins, des ouvriers, de certains marchands sont aussi vraiment étonnants! Comme ce bijoutier au grand bazar. Je n’ai jamais vu un visage qui puisse se transformer aussi vite et aussi radicalement. Passer d’un visage de bébé innocent à celui d’un marchand très malicieux voire un peu renard. D’une figure toute ronde, tout est devenu pointu la seconde suivante quand il expliquait quelque chose et souriait. Même les os semblaient se transformer. C’est pour moi l’incarnation de l’excellent marchand !

J’ai aussi été frappé par la gentillesse des passants qui se sont arrêtés pour me voir peindre. Certains m’ont offert des sandwichs, d’autres de l’eau ou alors on me ramassait gentiment ce que je venais de faire tomber.

Quelles sont vos impressions de peintre sur la ville ?

Amorce d'un tableau sur Sainte-Sophie vue d'Ortaköy (photo BDB)

D’abord, ayant traversé une partie de la Turquie en voiture en venant de Budapest, j’ai trouvé que l’architecture dans le paysage est assez harmonieuse. Les maisons et les immeubles sont disposés à peu près comme il faut, en tout cas pour les paysages que j’ai traversé. Je n’ai pas vu d’énormité comme dans les anciens pays de l’Est.

Il y a de l’harmonie dans l’âme des Turcs. Ils ont le sens de la beauté et de l’esthétisme. On le voit chez tous les marchands, dans la manière dont ils disposent leurs marchandises. C’est assez systématique. Je n’ai pas vu un seul marchand dont l’étalage était désordonné.

A propos de la lumière, il y a à Istanbul un voile d’humidité qui rend les couleurs légèrement plus pâles, plus pastels, plus fines que celles du midi de la France ou de l’Italie par exemple qui sont plus vives. La lumière d’Istanbul me rappelle un peu la lumière hongroise mais en plus pâle. Cela change en fonction de la quantité d’humidité dans l’air. La couleur du Bosphore aussi m’a étonné car elle change pratiquement tous les jours. Quand le Bosphore est agité, il est un peu turquoise à cause du sable qui est remué et reste en suspension dans l’eau. Quand le Bosphore est plus calme en revanche, sa couleur devient plus bleutée voire un peu gris-vert. Cela m’a permis d’employer des tons que je n’avais pas utilisés depuis longtemps ! Et puis il y a les magnifiques lumières de nuit ce qui m'a permis de faire pour la première fois un tableau d'une vue nocturne.

Que retirez-vous de cette expérience à Istanbul ?

Les tableaux que je viens de faire traduisent mes premières impressions sur Istanbul et avec un certain recul puisque c’est la première fois que je venais ici. Mais au fur et à mesure de mon séjour, quand j’ai mieux connu la ville, j’ai vu d’autres tableaux à peindre. Hier, par exemple, j’ai aperçu un vendeur de concombres dont la présentation de la marchandise était absolument extraordinaire. Je n’avais jamais vu ça ! J’aurais voulu pouvoir m’arrêter là tout de suite et faire un tableau !

Tous ces marchands ambulants qui existent encore ici contrairement à d’autres pays comme le France ou la Hongrie me donnent une sensation de liberté dans un monde perdu. Et puis il n’y a pas d’agressivité ici comme dans d’autres pays. Il y a un certain respect de l’autre et beaucoup d’humanité ce qui donne un sentiment de confiance et de confort. C’est très agréable. J’aimerais beaucoup revenir à Istanbul car il y a pleins de tableaux que je n’ai pas pu peindre notamment dans les quartiers proches de la Corne d’or.

Brigitte di Benedetto (www.lepetitjournal.com Istanbul). Lundi 7 juin 2010

Exposition exceptionnelle “Lumières d’Istanbul” de Pál Breznay au lycée Sainte Pulchérie (Galerie Ouvroir d'Art) le mardi 8 juin prochain de 18h à 21 h.